
Suite à une tension politique survenue en République Centre Africain, ceci ayant impactée sur la situation sécuritaire, la population burundaise, était dans l’obligation de se réfugier dans le pays voisin plus particulièrement en RDCongo. Depuis, le déplacement massif des réfugiés burundais 40355 sont enregistrés en Province de Sud-Kivu dans les territoires d’Uvira et de Fizi dont 28751 au camp de Lusenda et 6513 au site de Mulognwe. En plus de la situation sécuritaire, les ménages de réfugiés n’ont pas suffisamment d’espace pour pratiquer des petites activités génératrices de revenus et satisfaire leurs besoins. L’assistance humaniatire de ADRA en 2018 n’as permis de répondre aux besoins de tous les ménages réfugiés vivant dans le camp de Lusenda et du site Mulognwe soit 7000 personnes sur plus de 35000 ils continuent à dépendre de l’assistance limitée fournie. Ceci impact de leur santé et leur état nutritionnel.
La pénurie de l’énergie domestique devient rapidement l’un des défis les plus sérieux auxquels sont confrontés les réfugiées burundais arrivants nouvellement sur le site de Lusenda et les communautés d’accueil. La destruction de la forêt et la dégradation de l’environnement due aux activités de collecte de bois de chauffe rendent la population locale hostile. Nombreux d’entre eux, possèdent des compétences et la capacité nécessaire pour mener des activités agricoles, d’élevage et de pèche et manifestent un intérêt pour la formation professionnelle en métiers. Dans le but d’atteindre une meilleure protection des ressources naturelles et de l’environnement partagé, ADRA met en place des mécanismes de protection de la forêt et de couverture des espaces dénudés ou dégradés par le déboisement en initiant des activités de plantation d’arbres.
Cependant, à travers les activités génératrices de production de revenus à base de produit local composé de l’argile. Les réfugiés et la communauté hôte sont regroupés en associations et/ou en structures associatives et reçoivent divers types d’appui dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la pèche , de compétences techniques ainsi que la protection et la restauration de l’environnement. Aujourd’hui ils sont à mesure de produire en grandes quantité les braseraux en base d’argile. Dans le cadre de l’amélioration de l’autosuffissance et moyens d’existences , ADRA renforce la possibilité d’accès aux facteurs de production agricole des réfugiés burundais tout en mettant à la disposition des bénéficiaires sélectionnés tous les moyens possibles. Pour un but d’une autonomisation réussie et d’une pérennenisation des acquis du projet, l’utilisation des produits locaux permettra aux bénéficiaires à la fois à l’autoconsommation et à la commercialisation. En outre cette activité consiste à réduire l’exploitation continue du bois dans les Zones entourant les deux sites de réfugiés qui provoque la dégradation des réserves vertes, forçant ainsi les femmes à voyager encore plus loin à la recherche de bois de chauffe. C’est grâce à la disponibilité des fonds et des intrants de l’Office du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiées (HCR) que les réfugiés et les communautés hôtes bénéficient des divers formations.