Réponse à la crise nutritionnelle au Kasaï

Réponse à la crise nutritionnelle dans la région de Kasaï.

Silhouette de Mr crispin, en raison de garder son identité
Dans la timide début de la journée, et de la saison sèche à Kamonia, territoire du Kasaï situé à 75 km,de Tshikapa, une vingtaine de femmes de tous âges accompagnant leurs enfants se pressent à l’extérieur de l’air de santé de Luangatshimo pour les dépistages de masses des enfants, soucieuses d’avoir la suite sur l’état sanitaire de ces derniers et pour recevoir de la nourriture thérapeutique. Mais chose étonnante, parmi elles, un homme, crispin Mwabilayi, âgé de 40 ans, est venue avec ses 2 enfants, un garçon de 4 ans et une fille de 9 mois à peine. Tous deux souffrent de malnutrition aigüe sévère sur ces 4 autres qui sont bien portant.
« Ce qui m’a poussé à venir au dépistage des masses avec mes enfants c’est mon amour envers ses enfants, pendant que la femme est absente moi je prends la révèle parce que ses enfants sont malades et ils nous appartiennent tous deux »
les tensions intercommunautaires sont à la base de la malnutrition que souffre mes enfants depuis 4 mois, lorsque j’ai entendu la sensibilisation de recos sur le depistage de masse, je me suis précipité à me présenter à cet endroit pour un traitement gratuit.
Crispin vivait en Angola, pays voisin de la R.D. Congo, jusqu’à ce qu’il ait entendu les atrocités armés exercés sur la population du Kasaï où vivait le reste de sa famille. « S’est décidé de revenir vivre au Kasaï à côté de sa famille » dit-il« J’ai dû abandonner mes affaires pour retrouver ma famille ».
Pour survivre, Ma femme fait des longues distances vaquées à son petit commerce, entre le territoire de Kamonia et le village. Une marche qui lui prend 2 heures, en pleine savane et froid. Ainsi, Ma femme revend la marchandise le long du chemin qui par jour elle gagne un bénéfice de 2500 francs congolais. « Présentement, quand je vous parle elle est dans allé vers le village pour sa marchandise afin de la vendre pour procurer à la famille le repas du soir ».
La cause de notre déplacement à Tshikapa, était la perte de nos biens matériels et notre maison incendiée par les miliciens.
Depuis le début de conflit ma femme, nourrissez les enfants exclusivement de tubercule de manioc et de feuilles de manioc “. Les enfants de la famille Mwabilayi sont dans un état critique, mais grâce à la nourriture thérapeutique offerte par l’UNICEF à l’aire de santé, leur état s’améliore du jour au lendemain. Nous disons merci à l’UNICEF l’initiateur et ADRA l’executeur de cette prise ne charge pour sauver des milliers de vie de nos enfants.